Safari au coeur de la migration des gnous au Serengeti
Le Serengeti est certainement l’endroit le plus propice pour observer le phénomène de la migrations des gnous, zèbres, thomson gazelles suivi de son cortège de prédateurs. Seulement voilà, difficile de s’y retrouver au bon moment et de savoir quand partir…
Voici les infos à savoir pour mettre toutes les chances de son côté pour etre coeur de cette grande migration annuelle dans le Serengeti!

"Montre-moi où il pleut, je te montrerai là où je vais"
Voici comment on pourrait résumer cette migration ponctuelle et fascinante à travers les écosystèmes du Serengeti et du Masai Mara, considérée comme le plus grand spectacle animalier sur terre.
Le parc National Serengeti
En langue Massaï, Serengeti signifie « plaine aride et infinie ». Une définition implacable, surtout dans l’extrême Sud, vers la porte principale du parc national où rien n’arrête le regard, pas même un groupe d’arbres.

Après ces pâturages interminables, en remontant vers le Nord, le paysage évolue vers une savane animée de collines basses, de bosquets d’acacias et de kopjes, ces petits amoncellements de rochers typiques du Serengeti.

Ces petites îles de pierre en pleine savane servent d’habitat aux rongeurs ou serpents et d’observatoire de chasse aux grands prédateurs.
La frontière tanzano-kenyane a coupé arbitrairement en deux un même écosystème :
le Massaï-Mara, au Kenya fait partie du même ensemble que le Serengeti.
Safari au Serengeti
Donc, quand on organise un voyage en Tanzanie, spontanément on pense à l'été, correspondant à la saison sèche. Chez Safari Nziza, notre préférence va vers un créneau special au Serengeti:
"La grande migration des gnous"
Elle a lieu les mois de décembre, janvier, février et mars.
Il faut imaginer les centaines de milliers des gnous et autres herbivores, suivis d'un cortège de prédateurs, qui errent à travers les plaines du Serengeti.
Et pourquoi pendant specialement cette période?
Il faut savoir que la migration vers le Serengeti commence avec les premières pluies dans le sud-est du parc, fin novembre:
Les troupeaux de gnous quittent alors le massai-mara à la recherche de l’eau qui leur est indispensable et l’herbe verte (jeune et tendre) plus riche en protéines et plus facile à digérer; et se concentrent à Ndutu dès le mois de décembre.
C’est là que les femelles mettent bas. Puis, la transhumance redémarre doucement avec les bébés pour arriver dans le Nord du Serengeti et atteindre le Masaï Mara aux alentours de juillet-août.
Les gnous, d’infatigables marcheurs

Dans leur recherche d’eau et d’herbe verte, les gnous partent en colonne pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres de long. Le troupeau peut parcourir jusqu’à 80 km par jour. Au pas ou au galop, les gnous traversent la savane en ne perdant jamais leur instinct grégaire. Les nouveau-nés sont capables de courir aussi vite que leurs mères très peu de temps après leur naissance.
Une grande troupe bigarrée et solidaire
Les gnous sont suivis dans leur migration par des centaines de milliers de zèbres et d’antilopes. Chacun y trouve son compte:

Les gnous mangent une herbe tendre dégagée par les zèbres qui broutent des graminées plus dures grâce à des dents plus solides. Les gazelles de Thomson arrivent ensuite pour profiter des jeunes pousses. L’entraide ne s’arrête pas là : le gnou sent mieux que le zèbre qui voit mieux que le gnou. Un compagnonnage idéal pour se protéger des lions.

Cette interconnexion ne se limite pas aux grands herbivores. En « tondant » la savane, les gnous préparent aussi le terrain de chasse du guépard qui préfère les antilopes et a besoin de grandes surfaces dégagées pour chasser. Les milliers de tonnes de bouses laissées en chemin font le bonheur du bousier, ce scarabée qui roule sa petite boulette jusqu’à son nid pour y pondre son œuf. Il emporte au passage graines et fertilisants utiles à la régénération de la savane.
Entre les mois d'avril et de juin, les gnous, suivis des zèbres et de nombreuses antilopes, se déplacent vers le nord du Serengeti. C'est principalement dans le nord-ouest du parc que vous pourrez les admirer.
Quand est-ce que les troupeaux migrent vers le Massai-Mara, au Kenya?
En juillet, la saison sèche commence à clairsemer l'herbe des prairies du Serengeti en Tanzanie. C'est l'heure de la migration des gnous vers le Massai-Mara. Les troupeaux se lancent dans la traversée de la Grumeti River, en direction des pâturages du Kenya. Une épreuve qui se solde par la réussite ou par la mort.
En effet, les crocodiles de la rivière ne laissent pas de seconde chance. De plus, sur l'autre rive, les lions et autres prédateurs ne manquent jamais le rendez-vous. Ce phénomène est appelé « crossing ». Le spectacle est saisissant et sans pitié. Ainsi va le cycle de la nature. En août et en septembre, la migration est terminée. C'est désormais au Kenya, que vous rencontrerez les troupeaux de gnous.
Nous choisissons toujours les meilleurs points de vue !

Tels sont les mots de Mwalimu Juma notre guide, specialiste du Serengeti.
En effet, lors de nos safaris, vous pourrez surtout les observer proches des points d’eau, indispensables à leur survie.
La grande migration des gnous est devenue un classique du safari en Afrique de l’Est et une bonne accroche depuis que le Dr Grzimek et les nombreux autres cinéastes animaliers ont popularisé ce phénomène unique au monde. Mais il faut bien choisir la période pour partir.
N'hesitez-pas à nous contacter pour avoir un programme personnalisé d'un safari au coeur de la Migration de gnous, au départ de l'aéroport Kilimandjalo ou Arusha en Tanzanie, ou Kigali au Rwanda et ou Bujumbura au Burundi.